L’approche “safer by design”
Les risques pour la santé et l’environnement sont fonction de la toxicité et de l’exposition. Il est possible de limiter les risques en agissant dès la conception des produits sur:
- les nanoparticules: réaliser un “coating” afin d’augmenter la taille sans perdre les propriétés, améliorer les propriétés voulues en jouant sur la matrice, greffer des nanoparticules sur des particules plus grosses pour éviter le relargage,…
- les usages: limiter l’utilisation d’un produit à des scénarii spécifiques de façon à réduire le relargage potentiel,
- les matrices: améliorer la résistance des matrices organiques en agissant sur les propriétés des polymères, sur le liant de manière à obtenir une meilleure affinité entre la matrice et les particules.
Plusieurs projets européens tels que SUN (“Sustainable Nanotechnologies”), NANoREG II (“Developmentand implementation of Grouping and Safe-by-Design approaches within regulatory frameworks”) ou le labex SERENADE (“Safe(r) ecodesign research and education applied to nanomaterial development”) s’intéressent à cette approche.