Schématiquement, 2 options s’opposent :

• les techniques de marketing. Elles sont supposées vendre quelque chose à quelqu’un, en l’occurrence, rendre acceptable l’innovation pour le public,
• l’Education qui suppose d’offrir les conditions de libre choix par l’apprentissage des tenants et aboutissants du problème.

La plupart des études montrent que l’acceptation d’un risque dépend plus de la perception que de la compréhension rationnelle des données sur le risque. Les VALEURS telles que l’équité sociale, la liberté individuelle, la protection de l’environnement ou l’inquiétude vis-à-vis de l’irréversibilité de certaines applications semblent plus pertinentes pour le plus grand nombre. 

Chris Toumey formule judicieusement ce constat : “Nous sommes bien informés parce que nous sommes supporters; et nous ne devenons pas supporters parce que nous sommes bien informés”. En d’autres termes, il ne servirait à rien de convaincre, de démontrer, voire d’éduquer… Mais au delà du Marketing ou de l'Education, c'est donc bien un authentique Dialogue Sociétal qu'il convient d'initier.

Le Code de conduite pour les nanosciences et les nanotechnologies synthétise en 7 principes, les valeurs relatives à la gouvernance, l'éthique et le Dialogue avec le public. Suivant cette approche, l’information concernant les risques potentiels est avant tout un devoir éthique, et certainement pas un outil orienté vers l’acceptabilité du public.