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Comment agir ?

La Direction de la Recherche Technologique du CEA, en cohérence avec son organisation sécurité, a défini les "bonnes pratiques" pour la prévention des risques liés aux nanoparticules en se basant sur les rapports :

  • du CPP (“Comité de la Prévention et de la Précaution”) du Ministère de l'écologie, du développement et de l’aménagement durable (2006),
  • de l’AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail) de juillet 2008 et mars 2010,
  • outil de gestion graduée des risques spécifiques au cas des nanomatériaux de l’ANSES (“Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l'Environnement et du Travail”) (2011).

Les solutions adoptées par le CEA sont présentées à titre informatif. De très nombreux documents concernant les bonnes pratiques ont été édités ces dernières années, en particulier par l’INRS [Nanomatériaux: prévention des risques dans les laboratoires ED 6115 (2012)] en France.

Cartoons Episode 7

161_dossier

Poste de travail “nano”.

Pour toute nouvelle installation, la Commission Locale de Sécurité est saisie pour autorisation de démarrage sur la base d'un dossier de sécurité détaillant :

  • les caractéristiques physico-chimiques des nano-objets (nature, forme, taille, etc.) et des matières premières mises en œuvre (gaz, liquide, solide, comburant, combustible, toxique, CMR, etc.),
  • la nature et la fréquence des procédés mis en œuvre (broyage, synthèse, examen destructif ou non, fabrication),
  • la nature des matériels et équipements de travail (vase clos, enceinte sous vide, four, réacteur, hotte ventilée, boîte à gants, sorbonne...),
  • la phase transitoire à risque particulier : ouverture d'enceinte sous vide, four, manipulation de pot décanteur, maintenance et opération de nettoyage des dispositifs, chargement et déchargement de réacteur, changement de média filtrant, pesée de matériaux sous forme de poudre,
  • la nature et quantité des déchets bruts et rebuts : liquide ou solide, combustible ou non, estimation en volume ou en poids.

Ce dossier de sécurité traite du risque "nano" sans jamais occulter les risques chimiques, explosifs et autres, spécifiques des matériaux mis en œuvre.