Depuis que l'homme existe, il inspire 5 à 10 millions de particules de types très divers à chaque inspiration sans en subir de dommages apparents. A titre d’exemple, un barbecue produit une augmentation très significative de nanoparticules dans l'environnement immédiat...
En revanche, des particules émises de manière non intentionnelles peuvent être préjudiciables pour la santé humaine, par exemple les dioxines/furanes émises par certaines activités industrielles, mais également par les moteurs (diesel et essence).
L’institut français “Santé Publique France” estime en 2016, que 34000 décès pourraient être évités chaque année en France (gain moyen de 9 mois d’espérance de vie) si toutes les communes de France réussissaient à abaisser leur niveau de particules en suspension dans l’air.
Les particules anthropiques, issues de l’activité humaine par définition, sont produites par la combustion (énergies fossiles, biomasse), les transports et les activités industrielles. Les nanoparticules naturelles sont produites par la végétation, les éruptions volcaniques, les embruns marins ou l’érosion du sable.