Moins bien phagocytées par les macrophages, certaines nanoparticules, en particulier les particules individuelles (non agrégées ou non agglomérées), résideraient plus longtemps dans le poumon. Leur entrée dans les cellules de l'épithélium respiratoire et leur transfert vers des zones plus profondes (espaces interstitiels, circulation sanguine) seraient ainsi facilités [C. Buzea et al., Biointerphases 2 (2007) 17-172 / G. OberdÖrster et al., Journal of Nanoscience and Nanotechnology 9 (2009) 4996-5007 / H.M. Braakhuis et al., Particleand Fibre Toxicology 11 (2014)].
Quelques travaux se focalisent sur la formation de mésothelium à partir de nanotubes de carbone multifeuillets, nano-objet rigide géométriquement, le plus proche des fibres d'amiante [A. Takagi et al., The Journal of Toxicological Sciences 33 (2008) 105-116 / K. Donaldsonet al., Particle and Fibre Toxicology 7 (2010)].
D'autres nanoparticules, notamment d'oxyde de Manganèse, pourraient remonter les terminaisons nerveuses olfactives des fosses nasales et gagner directement le cerveau [J. Wang et al., Toxicology 254 (2008) 82-90 / H. Shiet al., Particle and Fibre Toxicology 10 (2013)].