L'inhalation des poussières (particules fines de taille micrométrique) présentes dans les ambiances professionnelles ou dans l'atmosphère peut provoquer des affections pulmonaires plus ou moins sévères.
Les pathologies déjà connues : pneumoconioses, cancers broncho-pulmonaires ou de la plèvre sont des maladies pulmonaires provoquées par l'inhalation de microparticules (1 à 100 microns). Par ailleurs, la toxicité des poussières de fer, béryllium, charbon, silice ou amiante est bien identifiée.
L'inhalation des particules ultrafines de la pollution atmosphérique (taille < 0.1 µm), en particulier les particules PM10/2,5, peuvent être à l’origine de troubles pulmonaires (asthme, toux chronique,…) ou de troubles cardio-vasculaires (angine de poitrine,…). En ce qui concerne les particules de diesel, l’effet sur l’homme n’est pas encore validé. Mais, elles pourraient, en autre, être à l’origine de l’altération de l’activité et de l’expression des transporteurs hépatiques [M. Le Vee et al., Plos One 10 (2015)].