A l’heure actuelle, les produits nanostructurées ne bénéficient pas de traitement particulier en fin de vie. Il n’existe pas de filière d’incinération spécifique. De plus, vis-à-vis de ce risque spécifique, l’efficacité des procédés actuels d’épuration des fumées n’est pas prouvée.
Lors de ce projet, trois déchets types ont été étudiées: un déchet “carbone” sous forme de poudre, un déchet “polymère” (solide pâteux) et un déchet “peinture” liquide. Les émissions brutes produites par les déchets en phase de combustion ont été étudiés avant épuration. Quelque soit le déchet étudié, lors du processus de combustion un aérosol nanostructuré est émis.
L’incinération n’élimine pas toujours le caractère nano-structuré des déchets. Certaines nanocharges peuvent être transférées aux effluents gazeux bruts.
Les différentes études démontrent l’intérêt d’utiliser comme système de traitement des émissions brutes, des filtres à manches associés à l’injection de sorbants. Ce procédé, dans le cas d’un aérosol de nanocarbone, retient dans les meilleures conditions plus de 96 % en nombre de nanoparticules de carbone émises dans les fumées brutes.
Les résultats obtenus soulèvent d’autres questions en particulier en matière de gestion des résidus solides, des solides résiduels issus de l’épuration des fumées…