Les chercheurs du laboratoire CEREGE (“Centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement”) tentent, par l’intermédiaire de nanoparticules de fer métallique, de dépolluer les sites contaminés. Cette dépollution repose sur le phénomène d’oxydo-réduction. A titre d’exemple, un polluant comme le Cr6+, très oxydé et toxique, une fois réduit en Cr3+ est moins toxique. Afin de traiter des surfaces plus étendues, les nanoparticules sont enrobées par des molécules organiques en surface (par exemple de la cellulose) afin de ralentir leur oxydation.
Les eaux souterraines
Comment dépolluer des zones contaminées sans prendre de risque ?
Les travaux sur la dépollution de zones aquifères contaminées par des nanoparticules fournissent des données sur leur persistance et l’efficacité relative de dépollution. Mais ce genre de pratique induirait une exposition pour l'homme en cas de prélèvement pour la consommation humaine au sein de ces aquifères.