Plusieurs études ont démontré que la texture des sols a une influence fondamentale sur le comportement des nanomatériaux [G. Cornelis et al., Environmental science and technology 45 (2011) 2777-2782 / T.Y. Sun et al., Environmental Pollution 185 (2014) 69-76]. Ainsi, selon ces études, la rétention et la mobilité des nanoparticules sont liées. La mobilité des nanoparticules est, en particulier, fonction de l’argilosité des sols.
Quelques études suggèrent que les nanomatériaux ont une faible mobilité dans les sols [D. Kasel et al., Environmental Pollution 180 (2013) 152-158 / G. Cornelis et al., Science of the Total Environment 463-464 (2013) 120-130]. Il existerait ainsi un faible risque de transport de ces contaminants hors du site pollué vers des eaux souterraines ou des sites voisins. Ces résultats restent à valider compte tenu du faible nombre d’études réalisées.
La composition de la solution du sol, notamment sa force ionique et son ph, semble influencer la mobilité des nanoparticules [Y. Wang et al., Journal of Nanoparticle Research 14 (2012) 1-9 / G. Chen et al., Environmental Science and Technology 46 (2012) 7142-7150]. Les nanoparticules ont tendance à s’agglomérer lorsque la force ionique augmente. Les agglomérats, moins mobiles que les nanoparticules isolées, sont ainsi plus retenus dans le sol.