Le processus d'incorporation comporte trois phases spécifiques : la dispersion des poudres pulvérulentes pour former une solution colloïdale, la fonctionnalisation des particules pour leur conférer une propriété spécifique (hydrophile, hydrophobe, adhérence,…) et éviter leur agglomération puis l'incorporation proprement dite.
Par exemple, pour l'incorporation du SiO2 dans les pneumatiques, la gomme est préparée en phase liquide puis injectée dans un moule. En phase de préparation, de grandes quantité de poudres sont manipulées. Le confinement des poudres doit être assuré.
Dans chaque étape,la propension des poudres à disséminer est très variable :
- maximale dans l'air pour une poudre sèche : le moindre courant d'air ou choc produit un panache de diffusion,
- moyenne en milieu liquide : il s'agit surtout d'éviter les fuites ou les rejets,
- faible ou très faible lorsqu'elles sont intégrées en fonction du type de structure dans laquelle les particules sont incorporées.