La dimension de ces particules pourrait leur conférer des capacités de pénétration exceptionnelles à travers les membranes des cellules du vivant et par conséquence une possibilité de dissémination dans le corps humain.
Illustration de la pollution urbaine.
Si la pollution urbaine est a priori un problème indépendant du développement des nanomatériaux, elle cause selon l'OMS, 80.000 décès anticipés en Europe chaque année. Toujours selon l'OMS, les polluants étudiés (ozone, oxyde d'azote ou soufre) ne suffiraient pas à rendre compte de cette mortalité. Les particules de petites et très petites tailles libérées en particulier par les diesels pourraient jouer un rôle : une hypothèse à tester !