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Evaluer une exposition

Pourquoi est-il important de définir des méthodes pour évaluer l'exposition aux nanoparticules ?

En 2015, les différents types d'expositions professionnelles aux nanoparticules concernent, au niveau mondial, environ 2 millions de personnes. Le respect du principe de précaution et la réglementation du travail sur les produits dangereux, imposent à l'employeur de maintenir l'exposition du personnel à un niveau aussi faible que possible. Mais comment exprimer des valeurs limites d'exposition? Quelles sont les propositions actuelles de recommandations?

Tableau

Pour une même concentration en masse, le nombre de particule par cm3 dépend de la densité de la particule et de sa taille.

En 2011, le NIOSH a proposé des valeurs limites d'exposition de 2,4 mg.m-3 pour le TiO2 fin et 0,3 mg.m-3 pour le TiO2 ultrafin (valeurs pondérées sur 10 heures par jour et 40 heures par semaine).

Le groupe de travail de l'OCDE sur les nanoparticules manufacturées montre en 2008 que pour une concentration en masse de 0.1 mg.m-3, les nombres de particules sont très différents fonction de la densité de la particule et de sa taille (tableau ci-contre).

Le BGIA propose plus raisonnablement des VLE en nombre sur l'intervalle 0 - 100 nm. Il recommande des valeurs limites, basées sur une concentration en masse de 0.1 mg.m-3, pour deux classes de particules plus ou moins denses et les fibres:

  • si d < 6 g.cm-3 (TiO2, ZnO, C60), VLE = 4x104 part.cm-3,
  • si d > 6.000 g.cm-3 (CeO2, Fe, Ag, Au),  VLE = 2x104 part.cm-3,
  • nanotubes de carbone, VLE = 104 part.cm-3.