La mécanosynthèse modifie la morphologie des particules et leur structure interne. La coupe d'une particule broyée, constituée de grains de taille moyenne de 25 nm, confère au produit final une résistance équivalente, voire supérieure, aux aciers actuellement utilisés, pour un gain de poids de 25 %. Les poudres synthétisées ne présentent aucun risque de relargage de nanoparticules car celles-ci sont pré-intégrées à la matrice (métallique par exemple) au sein de chaque grain de poudre. Seule une attaque chimique ou mécanique de la matrice peut générer une dissémination de nano-éléments. Ainsi, ces poudres peuvent être consolidées dans un atelier classique de métallurgie des poudres pour obtenir les objets désirés.
Toutefois, si le précurseur céramique nanométrique excède 1 % en volume, la poudre composite peut présenter une fraction nanométrique (5 %). Dans ces conditions, l'atelier de consolidation doit être compatible avec le risque “nano”.